Une mort soudaine. Rapide. Violente. Et un masque. Un masque noir, seul indice matériel que la police a découvert pour remonter la piste de ce tueur aussi imprévisible que timbrer. Meurtre en série ? Peut-être. Seulement deux homicides successifs ont été commis pour l'instant par ce déséquilibré mental. Personne ne voudrait être à la place d'Heleena Salmi, commissaire de police à Vantaa en Finlande, et de ses deux collègues, Leevi et Sakari. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'un assassin qui cisèle sur le front de sa proie le chiffre 666 et qu'à côté de ça, il écrit sur une feuille, enroulée dans la bouche de sa victime : «Dieu a créé l'homme à son image, vous m'avez créé à la vôtre, je suis le porteur de lumière, je suis le reflet de votre culpabilité, je n'existe qu'à travers vos travers !!». Tout cela ne fait pas partie d'un humain normalement constitué. Et pour ensuite signer «l'enfant du diable», il faut vraiment être sacrément dérangé. Peut-être est-ce Satan lui-même qui choisit à qui donner cet amour profond qu'est le mal ?