Voilà longtemps que j'ai compris que j'aimais écrire les choses. Poser les mots, les choisir, les assembler, les laisser raconter mes histoires, mes ressentis...
Ces mots qui permettent de mettre de l'ordre, de prendre du recul, d'accepter parfois les événements... Ces mots qui me libèrent souvent. Si j'ai réussi à l'écrire, je peux l'encaisser, je peux le supporter, je peux vivre avec, ou simplement les abandonner sur cette page lorsque c'est encore trop difficile...
Mais surtout ces mots qui peuvent ainsi ancrer ces instants, les émotions du moment, ceux qui se souviennent, qui me rappellent, qui me remémoreront dès que j'en aurai le besoin, l'envie toutes ces choses, ces détails que j'oublie malgré moi.
Depuis bientôt deux ans, j'ai appris à partager mes mots. Et j'ai même appris à apprécier ce partage, mais je voulais trouver un endroit où je puisse les réunir, les regrouper, pour les retrouver parfois. J'ai commencé à me livrer sur mon compte Instagram avec une communauté autour de mon métier : Professeur des écoles. J'y partage principalement des moments de classe, mais parfois de bouts de vie, l'Amoureux, les rencontres et depuis quelques mois le début de cette aventure qui bouleversera nos vies, ce cadeau de Noël qui grandit tranquillement au creux de moi...
Alors en découvrant cet endroit, j'ai tout de suite pensé qu'il pourrait accueillir tout ça, mes morceaux de vie, nos petits bouts de nous que j'ai si peur d'oublier...
Je suis une jeune fille de 16 ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confrontée à la perte de ses parents.
Ce drame va conduire à des changements radicaux auxquels ma fratrie et moi n'étions pas prêts.
Je n'espérais pas vivre cette vie-là, je n'espérais pas ce destin mais c'est ainsi.
Je voulais la vie basique que tout le monde rêve d'avoir, mais moi Soukaina je suis l'exception à la règle.
Voici mon histoire...
Selon l'article L122-4 du code de la propriété intellectuelle : « Toute représentation intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste (...) est illicite »