J'ai toujours eu ce désir d'apprendre qui j'étais à travers des mots qui auraient découlé de mes larmes. Si je l'ai fait des centaines, non, des milliers de fois, à travers des « il » ou « elle » trompeurs pour tous les esprits - et le mien le premier - je me trouve aujourd'hui le courage de le faire sous un « je ». Un « je » sans tabou, mis à nu par les coups de sang de la vie, par l'incertitude de survivre en ayant seulement dix-huit printemps, en étant confrontée parfois violemment au monde et aux désillusions si nombreuses qu'il abrite. Ici, à travers ces lignes, ce « je » apprendra un peu plus à chaque mot qui il est réellement.