La vengeance de la fourmi Je marchais dans mon jardin Imaginant vignes et raisins N'ayant que de la pelouse... Je tombais alors sur une fourmilière La piétinais d'une colère incendière J'écrasais un bon nombre d'individus Puis, je ris de cette haine incongrue On disait qu'il fallait respecter Le plus petit des animaux qui fut crée Cette loi je l'ai mille et une fois bafouée, Seulement ,la nuit venue, l'incident oublié Je m'appretais à tomber dans les bras de Morphée Quand je sentis une morsure...j'étais dévoré! Je tirais la couverture, des milliers de fourmis Décidèrent de partir a l'assaut de ma vie Je saignais, la jambe déjà en décomposition Subissant le joug de cette infime création Je me vidais de mon sang, suppliant, me lamentant . Quelle fin stupide à ce poème et à ma vie ! Fourmis névroses, fourmis spasmes, je vous hais Je vous aurais une par une! tanpis! si vous venez, Me devorer et vous delecter de ma folie...