Cet ouvrage est la retranscription, aussi complète et fidèle que possible, des diverses légendes (et commérages) recueillies au fil des siècles, sur cette bande de femmes sauvages et imprévisibles, qui ont sillonné les plaines et les mers de Tyrie durant quelques années avant que leur équipage ne se disloque. La seconde du navire, bien qu'illettrée et analphabète, est à l'origine de ce recueil, qu'elle veut offrir au monde pour la gloire et l'honneur de ses sœurs perdues, pour que leur nom entre enfin dans la Légende... n'en déplaise à cet infâme Djüra Al Nazirim.
Vous trouverez en annexe les extraits du journal de bord de la capitaine Valejia Ölhn, ô combien célèbre pirate et meneuse des sorcières des mers.
La lecture du document original fût particulièrement laborieuse et nécessita une année entière de travail. La retranscription du langage usuel de l'époque, mais également l'écriture même de l'auteur (plus proche du hiéroglyphe que de l'écrit dans les premières années) furent autant d'obstacle à sa bonne compréhension. Au regard de son écriture enfantine et malhabile tout autant que de la syntaxe de ses phrases, les experts ont estimé que Valejia devrait avoir entre 7 et 12 ans lorsqu'elle le rédigea. Dès lors, Ils se demandèrent comment une enfant de cet âge avait pu mener un équipage et faire régner la terreur sur les mers ?
Cet élément demeure un mystère. L'historien Antoine Redanas de l'académie de Tyripoliss théorise dans son mémoire qu'elle devait être une Norn d'une taille exceptionnelle et d'une vivacité d'esprit hors du commun et qu'ainsi, malgré son jeune âge, elle put se faire passer pour une humaine d'âge adulte auprès de ses contemporains.
Théodus Maximiliane, historien