"Je crois qu'il s'appelle Roger."
"Bordel mais de qui tu parles ?"
"Le hérisson pardis ! Celui qui ravage ma pelouse. N'as-tu vraiment rien écouté de ce que je viens de dire ?"
"Mathia, tu habites en appartement, tu n'as pas de pelouse, à peine une ridicule terrasse qui tient plus du squat que de l'aire de détente."
"Mais pourquoi tu me parles de la terrasse ? Voyons qu'est ce qui ne va pas chez toi ? Je te parles de choses importantes là ! Et puis tant que tu en parles, je tiens à te préciser, mon cher... C'est quoi ton nom déjà ? -bref, en s'en fout- donc comme je disais, je tiens à préciser que ma terrasse est parfaite !"
"Voyez-vous donc... et les pieds de tomates dans les pots en terre qui semblent morts depuis longtemps, ils sont parfaits eux aussi ?"
"Non, mais eux ce ne sont pas à moi. C'est l'ancien locataire qui me les a généreusement laissés. A moins qu'il ne les ait simplement oublié... Ch'sais pas trop... 'Fin tu me dira, la je ne suis plus en état de savoir grand chose."
C'est à ces quelques mots murmurés dans la violence silencieuse et sombre de la nuit que s'est résumée leur rencontre. Leur histoire, quant à elle, ne peut forcément pas se résumer en quelques phrases, bien trop vaste, bien trop complexe, à la frontière même de la comédie et du drame...
Katia, une jeune fille calme en apparence mais très têtue, est forcée de rentrer dans son pays natal après que son père a découvert quelque chose de troublant à son sujet.
De retour chez elle, elle ne s'attendait pas à trouver l'amour avec Bassim Sall, qui est en réalité l'oncle de ses amies d'enfance.
Katia tombe éperdument amoureuse de Bassim, mais elle a aussi peur de compromettre sa relation amicale avec ses copines. Leur relation mouvementée se complique encore plus avec les problèmes entre Katia et ses amies, qui sont également les nièces de Bassim.
•|• Œuvre de Mai 2020 - Réécrite en Décembre 2023
Ceci est une ancienne chronique réécrite