Touch me slowly.

« Vous avez tellement souffert, que vous vous êtes forgé une carapace. Bien trop solide. Ce pourrait être une bonne chose. Mais vous faites partie de ce peu de personnes qui se privent de sensation. Une sensation liée à votre passé. Ceux qui se font insulter jusqu'à en pleurer, deviennent sourds sans même s'en rendre compte. Vous, ayant subi la vue des coups sur votre mère et les caresses de votre beau-père, votre carapace vous prive de la sensation du toucher. Vous devez être seulement une dizaine de personnes dans le monde à atteindre ce genre de maladie mentale. Et je suis vraiment surpris que cela vous touche. Je ne pensais pas que votre passé allait vous hanter si longtemps. Mais tant que votre corps conservera cette carapace, et peut-être toute votre vie, chaque toucher ne sera pas ressenti par votre corps. Que l'on touche vos bras, vos jambes, ou même vos lèvres. Votre peau. De partout. Vous n'allez plus rien ressentir. J'en suis désolé. Essayez, si vous le souhaitez. »

Mais un jour, il y aura cet homme. Ce dernier espoir.