Toujours ce même rêve, qui se répète chaque nuit. Ce rêve qui a deux faces, un merveilleux, doux, tendre...Et un maudit, cruel et exécrable. Cette seconde parcelle prend le dessus toutes les nuits, où devrais-je dire, toutes les fois où les ténèbres envahissent le jour. On appelle ça un cauchemar mais de mon point de vue, cette hantise n'est autre que la réalité.
Je dois faire des sacrifices, sans quoi, je ne saurai jamais. Est-ce que mes parents sont morts ? Je n'en sais rien. Tout ce qui m'importe, c'est fermer les yeux. Juste une dernière fois, je pourrais rêver, je ne sais pas de quoi, mais de toutes manières je ne décide pas. Tout ce que je sais, c'est que ce pouvoir est dénué de sens, à quoi cela peut bien servir, rêver. Se faire de faux espoirs, peut-être, penser pouvoir avoir le contrôle. Je ne sais pas, je ne sais plus. Si vous voulez comprendre, lisez.
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Je tiens à préciser que le titre est une citation de Paul Klee et le sous-titre, une citation de Yasmina Rhadra.
Bonne lecture !
L'ancienne servante du roi de Nekavland est partie, et Gabriella doit dorénavant la remplacer. Mais il se pourrait bien que le roi Airy ait besoin de plus qu'une cheminée allumée à son réveil, comme par exemple d'une présence féminine dans son lit.
Entre relation secrète, passé caché et sentiments interdits, un roi ne peut cependant pas oublier ses responsabilités, dont celle d'épouser une princesse.
| Paru en mai 2020, Réécriture en août 2022