Imaginez-vous un matin, vous réveillant dans l'ignominie de ne plus percevoir votre propre organe génital. Cela s'est produit sans qu'il ne le cherche, il l'a découvert alors qu'il prenait son bain.
"Ô mon Dieu ! Comment est-ce possible ? Non, ce doit être un rêve."
Il se pince, mais ne se réveille pas de ce prétendu rêve. Il se contemple dans le miroir. Son pénis, ainsi que ses deux testicules, ont été remplacés par une peau lisse.
Soulagé et bouleversé d'apprendre par les cris provenant de toutes parts que ce sort ne lui était pas personnellement destiné, mais qu'il touchait tous ceux qui touchaient le sol haïtien. Et bien que dépourvus de leurs parties génitales, ils gardaient toujours leur désir, ce qui était pire.
La misère et la faim sévissaient comme auparavant, un groupe de prostituées sans emploi manifestait à travers les rues de Port-au-Prince.
Sans pénis ni vagins, il n'y avait pas de nouvelles naissances. Ils étaient donc condamnés dans cet enfer, un enfer qui n'épargnait même pas les nourrissons.
Ce qu'ils ne craignaient pas et qu'ils auraient bien souhaité dans d'autres circonstances arriva : "L'immortalité".
Ils étaient donc condamnés à vivre dans cet enfer, ne vieillissant plus, le temps s'étant arrêté. Il était midi depuis une éternité, le soleil était au zénith, les horloges s'étaient figées, et la cloche de la cathédrale sonnait sans cesse. C'était l'été éternel depuis qu'ils avaient assassiné le Pape.
Les murs avaient des oreilles, ce n'était pas qu'une expression, les objets commençaient à parler.
« Une facette attirante d'un homme ne fait pas de lui ce qu'on croit ... Et un homme rallié à la rue le reste toute sa vie. »
CECI EST UNE REPRISE FACEBOOK.