« Trois pour cent de la population ne peut être atteint par le virus. Mais dans le camp il a fallu qu’il n’y ait qu’Enzo et moi. » On aurait pu s'imaginer que j'étais enfin en sécurité derrière les quatre murs qui me séparaient du monde extérieur. Que les infectés ne pourraient jamais me toucher, me briser et m'entraîner dans des aventures inconcevables. Les infectés n'étaient pas capable de cela mais les humains, eux, oui. Tout cela partait d'un bon sentiment, ils voulaient sauver l'humanité mais au détriment de quoi ? De ma stabilité mentale ? De la possible perte de l'homme que j'aimais mais aussi de celle de mon petit frère ? Je ne pouvais pas les haïr, j'étais incapable de ruiner tout ce qu'ils avaient construits mais je pouvais essayer de faire une chose que je faisais depuis deux ans et demi : sauver mon frère de tous les dangers possibles et inimaginables.
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