DIAZBUL MOURID PAR CHEIKH IBRAHIMA FALL

NÄ dans la province du Ndiambour en 1858, Cheikh Ibrahima FALL descend en ligne
directe de la famille aristocratique du DÄthialaw.
Il fit ses humanitÄs Å l’Äcole coranique de son pÉre Amadou FALL et acheva sa
formation auprÉs de maÑtres rÄputÄs pour leur connaissance des sciences
islamiques telles que la thÄologie (tawhid), la jurisprudence (fikh), le Commentaire du
Coran (tasfir), la grammaire ou la rhÄtorique.
Sa rencontre avec Khadimou Rassoul marqua un tournant important dans son
aventure spirituelle et dans sa quÖte d’absolu.
Il en acquit la conviction que le salut ici-bas et dans l’au-delÅ rÄsidait dans la
soumission Å Dieu, le TrÉs Haut, Å son prophÉte(p.s.l)et Å un guide vertueux et
ÄclairÄ.
DÉs lors, par son abnÄgation et son dÄvouement au service de Cheikh Al Khadim, il
inaugura un nouveau type de rapport entre le marabout et le disciple, fondÄ sur l’acte
d’allÄgeance (DjÄbeulou) et le respect scrupuleux des recommandations du maÑtre.
L’autre credo de Cheikh Ibra FALL Ätait le travail productif qu’il avait ÄlevÄ au rang
d’action pieuse, d’oÜ ses mots d’ordre : “Dieuf - Dieul”;”Liguey tchi jaamu yalla la
bokk”(le travail fait partie de la religion).
Sa contribution Å l’expansion du mouridisme fât telle qu’on a pu dire que si Cheikh
Ahmadou BAMBA Ätait l’äme et le concepteur inspirÄ de la Voie, Cheikh Ibra en Ätait
le bras sÄculier, la cheville ouvriÉre. Sa disparition en juin 1930 Å Diourbel, trois ans
aprÉs celle de son venerant maître laissera un grand vide dans la confrÉrie. .