Un jour, ils m'ont poussé dans cette pièce, puis ils ont fermé la porte. Et je ne les ais jamais revu. Ni la femme qui m'avait donné la vie, ni l'homme qui m'avait porté jusqu'ici.
Est-ce que j'avais crié trop fort ? Ou bien, peut-être qu'ils ne m'aimaient pas ? S'il n'y a qu'une chose de sur, c'est qu'ils m'ont oubliés.
La douleur, l'angoisse, l'absence ... et ces hommes en blanc. C'est de ces choses dont je me souviens, par la fente de ma mémoire.
Les bêtes n'ont pas de larmes. C'est par leur cri que se déversent leurs pleurs, car ils leur faut des yeux secs pour comprendre, pour s'exprimer.
Il n'y a pas de bête folle, pour la seule raison qu'on a jamais rien donné à la bête, qu'elle a tout trouvé seule ... même son cri.