Story cover for Vie, mort et autres antithèses by noarc-en-ciel
Vie, mort et autres antithèses
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Ongoing, First published Mar 09, 2019
Si la Terre tremble souvent
C'est son cœur qui bat trop fort
Car elle aime l'océan
Et l'océan et presque mort

Si la mer déborde encore
Ce sont ses larmes qui roulent
Car c'est noir c'est noir qu'est l'or
Qui se déverse sous la houle

Si le monde entier s'écroule
C'est que même l'aspirine
Ne peut pas virer la foule
D'humains qui le piétinent

Et si la brise marine
Nous apporte les senteurs
Empoisonneuses des toxines
C'est que l'océan se meurt

Si la forêt pleure, pleure
C'est la pollution qui coule
Qui s'évade avec son cœur
Son cœur qui s'écroule

Si le monde entier s'écroule
C'est que même la morphine
Ne peut effacer la foule
D'humains qui sans cesse le ruinent
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#49humanité
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✍︎ La poésie, c'est comme apprendre à voler : C'est comme se laisser le droit d'exister sans jamais plus vouloir sauter. C'est chuter, puis se relever, sans jamais souhaiter abandonner. C'est vivre sans croire toujours en la fatalité. Oui...comme une valse qui ne lâche jamais notre main ! Elle la caresse d'un baiser sans pourtant nous montrer le chemin. C'est une boussole qui ne montre pas le Nord, Mais là où il faut, sans prétendre au destin. La poésie c'est un échappatoire, Une aide, une main, une plume, une feuille. Mais c'est aussi la colère et, bien sûr, le deuil. C'est un tout qui s'infiltre dans nos veines, Et qui nous fait vibrer jusqu'à la pointe de nos orteils, Elle nous fait cambrer le dos pour mieux nous soumettre, Et chanteuse elle est ; elle est le maître. Nous sommes de petits oiseaux chanteurs, Attirés par la lutte de ne jamais chuter. Petits moineaux sans peur, Espérant toujours se relever. Un jour j'ai tenu mon premier crayon, Et j'ai juste imploré un peu de pardon, Car dans mon cœur, ça criait fort, Et je souhaitais juste me pardonner mes torts. Aujourd'hui, je me désole parfois de mes erreurs, Et je supplie le temps de comprendre mes pleurs. Mais je ne suis pas là pour me lamenter non, Juste ici pour vous raconter pourquoi cette abdication. 루앤457 Je suis serviteur, esclave des mots, À genoux devant la langue française, Je suis écrivain et j'accepte mon sort, Mais jamais de regrets, jusqu'à la mort.
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27 parts Complete

Je ne sais pas vraiment quand tout a commencé. Peut-être le jour où je l'ai vu pour la première fois, ou peut-être le jour où j'ai eu peur de m'attacher. C'était flou. Lui, Weather. Il était ce calme étrange dans ma tempête, ce regard qui posait des mots sur mon silence. On ne s'est jamais dit qu'on s'aimait. On s'est simplement aimés. Notre histoire n'a jamais eu de promesse, juste des éclats de présence, des silences plus remplis que des lettres jamais envoyées. Il y avait moi, qui fuyais ce que je ressentais. Et lui, qui restait. Ou peut-être que c'est moi qui suis partie. Je ne sais plus. Ce que je sais, c'est que parfois l'amour ne fait pas de bruit, et c'est dans ce silence-là qu'on finit par disparaître. "It Was Us", c'est ce qu'on était. Ce qu'on n'a jamais su dire, mais que mon cœur continue d'écrire chaque fois que je repasse par les lieux où on s'est croisés. Peut-être qu'il lira un jour ce que j'ai écrit. Peut-être pas. Mais moi, je me souviens de tout.