Il faisait gris, le ciel menaçant l'orage, et les bus roulaient à une violente vitesse.Je regardais par la fenêtre, le regard vide, et mon père, lui surveillait sa conduite faisant en sorte de m'expulser de ma bulle, loin de ce monde. Je descends, et salue mon père après m'être retourné vers un lycée banal et maussade. Oh, tiens, il n'avait pas changé de lycée ?
-Ohhhh Julien !
-Pas maintenant Anthony, casse toi.
Il fit une moue triste et s'éloigne déplu de ma réaction. Je continue ma marche et part directement sur l'affiche, après quelques secondes de recherche, je remarque : Gayen.. Julien. Alors je glisse mon index vers la droite et note 'salle 210 au deuxième étage'. Je retiens cette info, puis me dirige au CDI du premier etage sans attendre l'arrivée de quelque parasites. J'ignore et évite quelques adultes caféïnés, à l'odeur de tabac, riant aux éclats, à en presque préparer un plan machiavélique envers leurs classes.
J'entre enfin dans le CDI, choisis un livre déjà lu durant ma rentrée de la seconde et la feuillette rapidement, pour choisir une BD après insatisfaction. Suite à quelques minutes de lecture et d'amusement inouï, je me dirige vers les BD et y dépose celle-ci presque terminée.
Je le finirais plus tard, à la pause déjeuner.
Alors, ouvrant la porte du CDI, je visualise la salle 210 dans mes pensées et y va à l'immédiat, montant les escaliers d'un pas lent.
Quelques mois après avoir été libéré par l'homme le plus recherché de Pennsylvanie, Freya Cullen a tout oublié de sa vie passée avant son enlèvement. Alors qu'elle tente de se souvenir, elle se retrouve projetée comme témoin clé dans un procès contre l'État de Pennsylvanie exigé par l'avocat de cet homme dont elle n'a jamais vu le visage, mais qui hante toutes ses pensées. Seulement très vite, celui que la police croyait loin ressurgit des ténèbres.
Commence alors une enquête dans laquelle la jeune femme sera utilisée comme la proie unique qui pourra attirer le prédateur.
Un prédateur qui n'a qu'un seul but...
La reprendre...