Dans les sphères imbriqués de terre, mer, et d'air Desquelles furent imprégnées par les ères: Dans l'hiver à l'air futile et stérile Le Soleil irradie le sang sur la neige Révélant un nouveau royaume frais et feu Notifiant au jardinier son sortilège Dans les champs et matin alors, il défile L'île lointaine, désolée, toujours lorgnée A oublié dans ses décombres bigornés Une âme isolée par les strates d'années Qui partira de ces rivages désolés Chanter son requiem dans ce nouveau monde Combattant sa faiblesse dans tout le royaume Élevant sa mémoire vers les hauts dorés Les merveilles l'avancera de la chaume Les émotions le courtiseront en volée La sainte créature transcendant royalement les sphères Récitant un chant enivrant la réalité éphémère Remonte sous cette terre calme avant la tempête
32 parts