Guillaume Apollinaire a dit: "Et ma vie pour tes yeux doucement s'empoisonne.". Et il avait tellement raison quand il a dit ça. «Viens en soirée avec nous, on fêtera la fin de tes exams, blablabla...» cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Elle était assise à la table du fond, sur son téléphone, de temps en temps elle relevait les yeux et éternellement attristé par les souvenirs que lui évoque cette mélodie, elle les reposait sur son téléphone. « Hey, salut, je te regarde depuis tout à l'heure, ton sourire il est magnifique. » Elle leva les yeux un peu perplexe face à ce qu'elle venait d'entendre. Elle verrouilla son téléphone et le posa sur la table. « hmm par où commencer, tu choisis la seule meuf qui fait la gueule pour venir la complimenter sur son sourire déjà là y a un problème.» rigola-t-elle. -Maintenant que je l'ai vu, je peux te dire que ton sourire il est magnifique. -Oh merci, tu aimes ? Je l'ai emprunté pour la soirée justement. Il était plutôt banal, le genre d'homme qu'on croise à la poste, qu'on voit à la gare ou qu'on rencontre en soirée à 00h45. Il était grand, châtain, ses yeux semblaient pas assez sobre pour être défini. Il était banal.