Gary. Rob. Les symptômes que peut nous causer cette société, cette grosse hystérie collective nécrosée par le capitalisme, par l'image externe que l'on peut, que l'on doit renvoyer ; la loi du plus fort, de ceux qui détiennent le pouvoir, et comment ils l'utilisent sur leurs propres paires, jusqu'à les infester au plus profond d'eux-même. Gary. Rob. Les effets d'un monde malade, sur des esprits turbulents et fragiles. La société de consommation, qui nous rend accro. Accro aux plaisirs des sens. Accro aux désirs, au sexe, aux sexes ; bites, culs, poils, couilles, chattes, mouille. Accro aux drogues, puis à l'amour. Gary. Rob. Accro à l'amour, ouais, à ses ravages. La place que peuvent avoir les différences. Celle des gays, pédés, homosexuels, et de ce que l'on attend d'eux. La misogynie, toujours plus forte et présente ; conscientisée ou non. Ouais, une aliénation commune et partagée par tous ceux qui peuplent cette planète. Les effets que peut avoir cette même démence hétéronormative à grande échelle, sur ceux qui ne rentrent dans aucun des moules que l'on nous fait croire indispensables. Gary. Rob. L'histoire d'électrons libres qui survivent en cette fourmilière géante et toxique. Et l'amour, encore ; l'amour, plus fort. Que tout. Parfois trop. Qui guérit et empoisonne. Peu de barrières entre vice et colère. Entre envie de foutre et de mort, saupoudré de sanglots et mst. Gary. Rob. Un feu qui crépite, dont les braises peuvent vous brûler à tout instant. La grande course à l'ego, la grande course au vide, au néant. Construction d'identité et perdition. Rêves avortés, futur en putréfaction. Morceaux d'âmes désespérées, qui sont poussées malgré elles à continuer. Car au delà des perversions, il y a l'espoir d'une existence meilleure et plus honnête.