Cette œuvre poètique est composée de deux chapitres.
D'une part, elle retrace l'histoire d'un jeune africain qui a vécu des moments difficiles dans sa vie et qui était, en quelque sorte, conçu comme un déraisonner.
Malgré tout, il garde la patience et la persévérance en commençant à extérioriser ses pensées dans des textes pour partager ses idées avec ses amis et sa famille.
D'autre part, elle reflète les pensées panafricaines du jeune poète africains.
Car actuellement ils vivent dans un monde domination politique et intellectuelle. Dans ce cas, l'Afrique qui devait se donner à fond, est celle qu'on manipule et exploite pour avancer depuis des siècles. Alors, s'il prend en charge la question du néocolonialisme et du panafricanisme, c'est qu'il sens une certaine dépendance vis-à-vis de sa relation avec l'extérieur. C'est pourquoi, il compte prendre son ciseau pour couper le cordon ombilical qui lui lie à l'Occident même s'il est un être faible. Mais en toutes connaissances de cause, il est maître de ses actes et il n'ose plus reculer.
Malgré tout, il mène son combat d'une manière intellectuelle, pacifique et libérale. C'est-à-dire, il ne fait pas appel à la violence et non plus à l'acceptation des règles de ce système mis en place. Mais, il appelle à la révolution des cerveaux. Car, on est en phase de conflit idéologique, seule l'Afrique est absente dans le cours des grands. Les autres continents ont au moins des représentants.
Il pense bel et bien que le sien soit nécessaire en faire partie et il a les capacités. Donc, c'est à eux les africains de guider leur continent et de revaloriser ses histoires, cultures et civilisations.
Aïcha est née à Tibati, une ville où, autrefois, l'école n'était pas un droit pour les filles.
Elle a franchi ce premier obstacle avec courage, sans se douter qu'un autre mur se dresserait bientôt sur son chemin : le mariage forcé.
Dans la deuxième partie de ce récit, Aïcha nous livre son histoire, telle qu'elle l'a vécue peu après avoir été contrainte à l'union. C'est un témoignage poignant, tiré d'une histoire vraie.
Pour préserver l'anonymat, les noms et les personnages ont été modifiés.
Lire ce roman, l'aimer, en parler, c'est peut-être offrir une voix à des millions de femmes africaines, prisonnières d'un fléau silencieux.
Ce récit est un cri du cœur, un acte de résistance.
Il est mon combat.
Il est le combat de toutes celles que le mariage forcé a tenté d'effacer.