Ils étaient mignons ensemble. Le plus souvent, c'était blottis l'un contre l'autre qu'on pouvait les voir. Ils se chamaillaient parfois, deux minutes. Puis c'était déjà fini. L'un n'allait pas sans l'autre, ils se complétaient. Leurs yeux se cherchaient tout le temps, sans vraiment le vouloir, mais ils ne mettaient pas bien de temps à se trouver. C'étaient des scènes dignes d'un film à l'eau de rose, un vrai spectacle, que de les voir tous les deux comme ça. Il y avait toujours une certaine émotion qui traversait notre cœur. Le plus évident, c'est que lorsqu'ils étaient rien qu'à deux, le monde n'existait plus, ils étaient dans le leur, où seul eux deux pouvaient y entrer. Louis semblait le plus protecteur, le plus possessif. Mais jamais il n'aurait le courage de tout avouer. Pas ça. La peur de perdre leur amitié lui interdisait toute franchise. Et puis, de toute manière, ce n'était pas permis, pas permis de tomber amoureux de son meilleur ami.