(Cette traduction est faite par une fan pour des fans, merci)
(Si vous voulez utiliser ma traduction merci de me créditer)
Il était une fois, un pays entièrement vert,
En effet, dans ce pays, les cheveux de tout les hommes et femmes étaient d'un vert émeraude,
Parmi eux, il y avait une unique jeune fille aux cheveux blancs,
Les habitants du pays vert l'intimidaient, et l'excluait régulièrement,
Un jour, la fille aux cheveux blancs alla dans la forêt,
Et, elle fit un vœu à l'arbre millénaire ; « Je veux un ami. »
Le dieu de l'arbre eut pitié de l'enfant blanche,
Et décida de lui exaucer son souhait,
Le dieu fit alors sortir de son propre corps, une autre jeune fille,
C'était une fille avec de longs et beaux cheveux,
Les deux s'entendirent très bien,
La 'jeune fille de l'arbre' était également aimée de tous pour sa beauté,
Et finalement elle fut demandée pour épouse par un roi vivant de l'autre côté de la mer,
La fille de jaune vivant au pays voisin n'était pas vraiment contente d'en apprendre la nouvelle,
La princesse du pays jaune envoya ses troupes dans le pays du vert,
Et tua la 'jeune fille de l'arbre',
La fille de blanc pleura devant les restes de la 'jeune fille de l'arbre',
Au même moment, ses larmes tombèrent sur la tombe de la jeune fille verte,
Miraculeusement, son corps se changea en un petit arbre,
Bientôt, le frêle petit arbre se changea en un géant arbre,
Il continua ainsi à surveiller la forêt,
Et ils vécurent heureux, des années plus tard.
- Des contes de Freezis, "La jeune fille de l'arbre"-
Chaque pas était mesuré, calculé, un équilibre fragile entre silence et rapidité. Les prédateurs ne manquaient pas. Et ils n'étaient pas tous des bêtes.
Son souffle formait de petits nuages blancs devant son visage, et malgré les canapés de vêtements usés qui recouvraient son corps maigre, elle sentait l'hiver s'insinuer sous sa peau, ronger ses os. Elle s'arrête un instant, tendit l'oreille. Rien. Pas un oiseau, pas un craquement. Seulement le murmure du vent dans les branches mortes.
Elle connaissait cette forêt. Elle l'avait apprivoisée. Un abri fragile au milieu du chaos, mais un abri tout de même. Elle avait appris à lire ses signes, à sentir quand elle était seule... et quand elle ne l'était pas.
Aujourd'hui, elle ne l'était pas.
Un frisson coule le long de sa colonne vertébrale. Pas de bruit, pas d'ombre furtive entre les arbres, mais une sensation sourde, une certitude instinctive qu'elle n'était plus la seule à fouler ce sol glacé.
Lentement, elle recula, effaçant ses traces derrière elle, jusqu'à atteindre l'orée du bois. À quelques centaines de mètres, dissimulée derrière un enchevêtrement de ronces et de branchages, sa cabane dans les arbres dominait une petite clairière. Son sanctuaire.
Elle grimpa rapidement à l'échelle de corde et referma le piège derrière elle, s'accordant enfin un soupir. Ses muscles se relâchèrent, juste un instant.
Puis elle se figea.
En bas, à la lisière des bois, une silhouette se dessinait dans la brume. Immobile.
Un homme. Grand, massif, un fusil en bandoulière.
Même à cette distance, elle le savait.
Ce n'était pas un pilier affamé. Pas un rôdeur désespéré. Il bougeait trop lentement, trop calmement.
Il la traquait.
Eilidh venait d'être repérée. Et elle savait que les hommes comme lui ne lâchaient pas leur proie.