Le froid me piquait la peau. Les larmes montaient. Pourtant, je n'étais pas triste. J'avais presque tout pour être heureuse à ce moment là, il ne me restait plus qu'à m'en sortir. J'essuyais mes larmes du revers de ma main glacée, c'était un geste qui me donnait à la fois du courage et de la rage. Alors j'ai sorti mon téléphone de ma poche et j'ai enfin osé composer le numéro que je connaissais par coeur, depuis environ un an.Tutti i diritti riservati