Devant les escaliers, j'ai hésité. « C'est au dernier étage, lui dis-je, trois volées à s'enfiler, désolé. » Et avant d'avoir le temps de me montrer galant et de la précéder, je ne pus faire autrement que de la voir s'élancer dans la montée, pas le moins du monde contrariée, ignorante des ravages provoqués par son naturel mouvement de balancier. Marche après marche, subjugué par tant de grâce et de féminité, je ne pouvais m'empêcher de porter les yeux là où ils souhaitaient se poser et, pour la première fois, j'ai regretté que ces escaliers ne continuent au-delà du grenier.
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