J'attrape le RER A ce matin et derrière moi une main me pousse en avant. Il y avait un espace suffisant et personne dedans cet espace alors je me suis ramassée par terre. Il était seulement 6h48 alors j'ai repensé à ce que j'avais en tête hier. C'est comme ça, je n'ai pas pensé à cet instant là que le train allait redémarrer et pourtant c'est bien ce qui s'est passé. J'ai vu dans le regard des gens qu'ils se demandaient quand j'allais bien me relever. Le temps va pas si vite quand on se trouve toute con par terre. Bizarrement, on peut très bien avoir le temps de penser à beaucoup de choses avant de retrouver une verticalité naturelle. J'avais mal au genou droit depuis la veille et comme je suis droitière et donc pas habituée à prendre des appuis avec ma jambe gauche, j'ai tenté de me relever mais ma force n'a pas été assez puissante pour me soulever et pourtant mon esprit le croyait. J'ai effectué un déhanché comme une handicapée et là j'ai eu le temps de voir dans le regard des deux personnes les plus proches de moi une incompréhension en même temps qu'un sourire gêné. C'était pas encore la honte mais la situation empirait quand même. Alors quand je me suis retrouvée le cul par terre une seconde fois au moment où le train s'est mis à freiner sec, je me suis dis en me ramassant que j'avais vraiment l'air bête et que je méritais que tout le monde se foute de moi, mais j'avais pas pensé qu'en plus cela me fera mal car en effet la personne qui m'avait poussé pour rentrer venait elle aussi de trébucher et le freinage l'avait plaquée au sol. C'est son regard à elle que j'ai vu, au sol comme moi et toutes les deux ont a entendu les premiers rires. J'allais voir mon futur ex avant de me rendre à ce qui allait être le pire rendez-vous professionnel de mon existence jusque là fort paisible.All Rights Reserved
J'attrape le RER A ce matin et derrière moi une main me pousse en avant. Il y avait un espace suffisant et personne dedans cet espace alors je me suis ramassée par terre. Il était seulement 6h48 alors j'ai repensé à ce que j'avais en tête hier. C'est comme ça, je n'ai pas pensé à cet instant là que le train allait redémarrer et pourtant c'est bien ce qui s'est passé. J'ai vu dans le regard des gens qu'ils se demandaient quand j'allais bien me relever. Le temps va pas si vite quand on se trouve toute con par terre. Bizarrement, on peut très bien avoir le temps de penser à beaucoup de choses avant de retrouver une verticalité naturelle. J'avais mal au genou droit depuis la veille et comme je suis droitière et donc pas habituée à prendre des appuis avec ma jambe gauche, j'ai tenté de me relever mais ma force n'a pas été assez puissante pour me soulever et pourtant mon esprit le croyait. J'ai effectué un déhanché comme une handicapée et là j'ai eu le temps de voir dans le regard des deux personnes les plus proches de moi une incompréhension en même temps qu'un sourire gêné. C'était pas encore la honte mais la situation empirait quand même. Alors quand je me suis retrouvée le cul par terre une seconde fois au moment où le train s'est mis à freiner sec, je me suis dis en me ramassant que j'avais vraiment l'air bête et que je méritais que tout le monde se foute de moi, mais j'avais pas pensé qu'en plus cela me fera mal car en effet la personne qui m'avait poussé pour rentrer venait elle aussi de trébucher et le freinage l'avait plaquée au sol. C'est son regard à elle que j'ai vu, au sol comme moi et toutes les deux ont a entendu les premiers rires. J'allais voir mon futur ex avant de me rendre à ce qui allait être le pire rendez-vous professionnel de mon existence jusque là fort paisible.