C'est par pure conscience professionnelle qu'il se rend sur son lieu de travail le 24 décembre, contre son gré et contre le souhait de son épouse. Sur le chemin du retour, en fin de matinée, les trains sont annoncés avec un retard très important. La ville est plongée dans une épais banc de brouillard et la gare de Bruxelles-Schuman n'y échappe pas. Pour tuer le temps, il part se promener dans le brouillard. Là, les éléments laissent libre cours à son imagination jusqu'à ce qu'il entende les pas d'un homme, puis d'un second. Il sera alors mêlé à une affaire qui dépasse de loin son quotidien et qui l'obligera à libérer ses instincts les plus primaires pour ne pas rajouter à la longue liste de victimes innocentes son propre nom.