"La pièce était sombre, presque entièrement plongée dans le noir. Seuls deux néons crachaient une lumière blafarde. Les murs n'avaient surement jamais été peints mais la couche de crasse qui les recouvrait m'empêchait d'en être sûre. Deux armoires de métal tenaient difficilement debout, appuyées contre un mur. Je ne remarquai pas tout de suite l'homme qui m'avait probablement frappée au visage. Il n'était pas tout jeune, la quarantaine, mais il était particulièrement musclé. Dans un autre contexte je l'aurai surement trouvé beau, mais à ce moment-là, ma tête était utilisée à autre chose. Comme survivre par exemple. " Je m'appelle Clémence, je suis journaliste, et voici mon histoire.