Ma sœur mon silence c'est lui qui m'a guéri
38 parts Ongoing MatureSanaa, c'est la narratrice, la petite sœur au cœur tendre mais avec une langue bien affûtée. Toujours entre rigolade, embrouilles familiales et réflexions profondes. Elle a ce côté "drôle malgré la galère" : elle sort des punchlines même dans les pires moments.
Elle est entourée de frères très (trop) protecteurs :
Yanis (le nerveux, mais qui l'aime à la folie, toujours prêt à la clasher et à l'embêter).
Nabil (le dormeur professionnel, l'indifférent qui a toujours un mot ironique).
Wissam (plus froid, qui a du mal à pardonner et reste marqué par ce qui est arrivé à Nahima).
Sanaa, elle, essaie de garder le lien, même si ses frères ont fait des erreurs graves. Elle croit fort au pardon, elle se dit que la vie est courte et qu'il faut avancer. Elle est aussi pleine de contradictions : un coup elle explose de rire pour rien, un coup elle pleure pour sa sœur jumelle.
Bref, Sanaa c'est la chroniqueuse de sa propre vie, entre fou rire et drame, toujours avec une petite touche arabe dans son humour.
Nahima, c'est sa jumelle. Mais elles sont comme le jour et la nuit : Sanaa c'est le feu, Nahima c'est la douceur. Une sœur calme, posée, plus discrète. Celle qui réfléchit avant d'agir, qui tempère, qui rassure.
Mais aujourd'hui, Nahima est dans le coma, après avoir été frappée par Yanis (un geste qui a tout bouleversé la famille). Depuis, c'est le vide :
Sa place manque à la maison.
Sa mère pleure en cachette chaque soir, l'appelle, espère qu'elle se réveille.
Wissam refuse de pardonner ses frères, il vit dans la rancune.
Sanaa, elle, souffre énormément mais garde espoir. Elle pense à Nahima tous les jours, elle parle d'elle comme si elle allait revenir demain.
Nahima, même absente, reste le cœur de la famille. C'est elle qui les reliait, qui apaisait les tensions. Son absence est comme une blessure ouverte qui ne se referme pas.