Ce soir comme tant d'autres, je marche au bord du vide. L'angoisse de tomber rend le sol plus instable qu'il ne l'est déjà, mais je n'ai pas l'option de revenir sur mes pas. Plus j'avance plus l'espace qui me sépare du précipice se réduit, mais je dois continuer à avancer le long de la fi e ligne qui sépare la vie et la mort. Les couleurs qui me poussent vers la chute sont les mêmes que celles qui me retiennent à la vie. Parfois je voudrais que ça s'arrête. M'arracher un un bond de ce sol friable source de tous mes ennuis. Parfois je me souhaite de basculer dans le vide certain et inébranlable. Ce serait plus simple et moins douloureux, sûrement. Je rouvre les yeux dans la salle pleine. Puis je prends une profond inspiration et me jette sur les touches blanches et noires du Steinweg de ce soir. ⬇️⬇️⬇️Découvrez l'histoire de Ysée ⬇️⬇️⬇️ #85 aide #61 angoisse #316 joie #672 musique #109 larmesAll Rights Reserved