J'ai toujours eue peur du noir. Peur de me retrouver seule, perdue dans la nuit noire d'une forêt, d'une rue, d'une pièce. Cette noirceur m'étouffe, me happe dans son tourbillon. Tourbillons de mots, d'images mais bien trop souvent d'horreurs. Tourbillons d'émotions et de sensations plus effrayantes les unes que les autres, m'entraînant sans cesse, m'arrachant presque à ce fil si fragile qui tente de me retenir. Comme un vulgaire grain de sable emporté par la force des vagues, abîmé par les marées, fracassé par la force destructrice qui l'entoure. Ce grain de sable exposé aux rayons de lumière, tantôt solaires, tantôt lunaires, mais qui ne distingue plus le jour de la nuit. Des pas désespérés dans l'ombre, vidés d'espoir et de rêves, avancent inlassablement dans cette nuit noire de l'âme. Des gestes mécaniques, tel un vieux robot rouillés, usés par le temps et par les Hommes. Un reflet bien trop humain ancré dans sa pupille, imperceptible aux yeux des autres et pourtant criant de vérité. Un reflet d'une blancheur pure et innocente. Un reflet bousillé et presque effacé derrière la noirceur. Le corps et l'âme qui ne cessent de crier et qui ne laissent presque plus aucun répit. Une chanson qui bousille écoutée en boucle, qui entre dans le conscient, l'inconscient et le subconscient. Impossible de mettre pause, ni de faire marche arrière.
Sûrement un peu plus abîmée que la veille, mais ça ira tu sais.
"La tristesse vient de la solitude du coeur."
Montesquieu.
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NDA : Cette histoire n'a en aucun cas pour but de romancer/banalisé les pêchers tels que la mixité (homme/femme), la fornication, les relations hors-mariage.
En écrivant cette fiction , l'intention est de m'essayer à écrire depuis des points de vue qui diffère les uns des autres et de mettre en lumière des problèmatiques que n'importe qui peut rencontrer/avoir.