Ah la ville. Ah les rues, les Hommes, les immeubles. Ah ce tableau contemporain vivait sans arrêt et Antoine l'aimait. Parfois il montait sur scène et jouait avec. Parfois il faisait un pas de côté pour s'asseoir sur son banc. Il contemplait. Toujours au premier rang. Ah non ce n'était pas toujours harmonieux ! Il fallait sans cesse répéter ! Mais alors, lorsque les vents s'emportent, lorsque les tambours s'accorde, lorsque les cordes s'ajuste, le vieux chef d'orchestre se réveille, l'artiste saisit son pinceau et, d'un battement de cils, tous s'harmonisent.