PROLOGUE
Un sourire et puis plus rien. Ce mec ne m'avait jamais remarquée depuis la maternelle! J'ai des vues sur lui depuis... 2 semaines. D'accord, 5 mois. J'admets, depuis la petite école. C'est vrai, je n'ai rien d'exceptionnel, je suis brune, petite, les yeux verts, difforme, je suis bornée, ironique et surtout timide! Je n'ai jamais eu le courage d'aller lui parler. Et puis, un beau jour (il y a environ une semaine), il m'a fait son plus beau sourire quand je suis arrivée au lycée. Depuis, rien. Que dalle! Ça craint. Josh est beau, intelligent, populaire, il réussit partout, les filles sont toujours à ses pieds. Je me suis toujours retrouvée dans sa classe et il lui a fallut 11 ans pour daigner m'accorder un semblant de sympathie. Je ne comprendrais jamais rien aux garçons, jamais. Ça fait 2 "jamais" dans ma phrase. Je deviens parano. C'est pourtant pas sorcier de prendre son courage à deux mains et aller parler à un mec! C'est maintenant ou jamais, sans savoir ce qui m'attend.
« À force de jouer avec le feu, on se brûle les ailes »
Effondrée.
Depuis la mort de ma mère, la violence de mon père, je... je crois que je m'effondre. Que je me noie.
Doucement. Dangereusement.
J'ai l'impression que personne ne me comprend. Que je suis seule face à mon destin.
Alors j'ai commencé à sombrer petit à petit. Si lentement que je ne m'en rendais même pas compte.
Du moins... jusqu'à ce qu'il arrive.
Et bouleverse à son tour le peu qu'il me restait. Et m'effondre encore plus que je ne l'étais jusqu'alors.
Sans le savoir, il m'a détruit.
Alors j'ai voulu le rejeter. J'ai voulu disparaître, ne plus jamais le recroiser.
Mais l'amour est un feu doux qui réchauffe le coeur, et si on tente de l'éteindre, on se brûle au plus haut degré.
Et ce lien n'a fait qu'empirer les choses.
Il a détruit alors que c'était moi qui étais destinée à détruire.
Il m'a détruite.
Encore plus que ce qu'ont fait mes parents, encore plus que ce qu'a fait mon âme-sœur.
Alors je me suis effondrée, ne m'attendant à ce que personne ne me tende la main.
Mais il l'a fait. Malgré ce que je lui avais fait. Il m'a tendu la main.
Alors que ma chute allait être fatale.
Alors que j'allais sombrer dans le noir complet. Le néant.
Mais, finalement, je ne sais pas s'il faut le remercier de m'avoir tendu la main pour me sauver, ou le détester de m'avoir empêcher de me libérer...
⚠️ Plagiat interdit ⚠️
P.S : Je compte réécrire cette histoire une fois qu'elle sera terminée.