J'étais la muse du phare, la pointeuse d'horizon, la silhouette dans l'ombre, la calme Ithaque. Je pense à la mer, toute l'eau et tout le sable qui me court dessus. Des décennies passées, je suis encore là, à chuchoter dans les vagues, à fuir la marée et à frissonner aux tempêtes. J'étais la douce sirène des marins, enchanteresse, lumière du phare. Je suis le dragon, mon feu brûle mais personne ne le voit. Ma couronne Damoclès, je te vois. Ô reine je sais pourquoi tu es là. Le vent m'a trahit.All Rights Reserved
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