L'émotionnel, un bar pas comme les autres à ce qu'on dit. Un bar plutôt banal à première vue, dans un quartier plutôt calme et dans un quartier résidentiel plutôt modeste. Loin des autres bars et clubs quelconque dans le centre de cette métropole en 2068, à la fois loin de futur rivaux potentiels mais des clients potentiels.
Pas grave, ce n'est pas un bar qui cherche à avoir le plus de clientèle possible. Il ne cherche pas à défier la concurrence, il s'en fiche et ne s'intéresse pas à être le meilleur. Ce bar est un lieu bien plus particulier. Loin des clubs qui bombardent de la musique assourdissantes, loin des clients qui remplit les lieux de leur présence et de leur futur verres de trop.
L'émotionnel est un bar comme certains le vois dans les films et séries télé ou jeux vidéo. C'est un lieu modeste mais remplie de curiosité, ou le barman est le gérant et où les gens se confie un peu à ce dernier comme un psychologue en buvant leur verres. D'ailleurs, on décrit ce bar comme une cabine de psychologue.
Les gens viennent pour boire et parler de leur problème au barman et psychologue, Anthony. Un brave type, ayant fait plusieurs études de psychologue avant d'être barman à plein temps. Assister par son androïde, PASE, ils servent les gens avec leur cocktail maison, les passions de l'âme, un cocktail unique à chaque fois pour chaque personne.
C'est ça L'émotionnel, un lieu tranquille loin des gens perturbant, à l'ambiance sereine et honnête.
Bienvenue à L'émotionnel, un verre?
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.