Que nous reste-t-il à nous, humains, lorsque notre humanité nous quitte ? Devenir un objet, un objet que d'autres observent ou maudissent lorsqu'ils le trouvent encombrant. C'est à ce moment que la personne ne vit plus, mais survit. Respirer pour ne pas mourir. Dormir pour ne pas mourir. Se couvrir pour ne pas mourir. Voler pour ne pas mourir. Car l'être a peur de la mort. Elle peut parfois paraître accueillante, mais l'espoir d'un lendemain meilleur la garde au loin. C'est alors le seul fragment d'humanité qui reste en la personne. La seule chose qui la maintienne en vie. A l'image d'une voiture à essence sans essence, un humain sans humanité n'est plus qu'une carcasse vide, inutile. C'est ce sentiment que Debbie a le plus de mal à accepter, l'inutilité.All Rights Reserved