J'ai observé les grands qui ont l'air toujours inquiets,
Des avenirs qui se préparant, demeurent sur le quai.
J'ai observé les vieux noyés dans les profonds regrets;
Ils pensent les erreurs, et elles leur empêche de respirer la paix.
J'ai vu les enfants jouer sous les arbres avec des boîtes,
Des adolescents plongés dans une mode presque moite.
Ils désirent le sexe, le plaisir, ils veulent se penser grands
Et c'est le chemin par lequel, beaucoup deviennent glands.
Ils passent leurs journées sur facebook, ils veulent avoir des meufs
Et ça leur fait réfléchir comme des boucs, ils oublient qu'ils sont neufs.
Ils ont bâillonné leur âge, la norme et tout ce qui remonte le morale
Désormais, c'est l'indépendance en acte qui joue à leur chorale
Ils ont une autre façon de rêver l'avenir,
Pour eux, il y a toujours un meilleur qui va venir,
Mais ils ne le connaissent pas, et ne pensent pas à le préparer,
Ils pensent leurs parents immortels et les espèrent pouvoir tout réparer.
Ils ne sont pas prêts à affronter la vie et c'est bien dommage
Car le moment pour comprendre s'en va se mettre à la marge,
Et puisque ce sont des enfants qui n'ont aucune notion du cou j'yrage,
Ils turlupinent et perdent leur vies sur les sentiers en ouvrage.
_J'aimerais bien leur être utile avant que ce soit trop tard,
J'aimerais bien qu'ils m'écoutent et arrêtent de jouer aux têtards,
On vit dans un monde où la facilité n'existe même plus dans les livres
Ni dans les films, on gagne sa vie seulement si au labeur, on se livre.