D'aucuns diront que la nuit grise les chats et nous empêche ainsi de les différencier.
On cherche souvent un félin, alors comment peut-on prétendre y trouver le reptile?
Ce qui ne pouvait survivre s'est laissé disparaître et a offert sa place à ce qui évolue, à ce qui se conforme, se plie à la courbe du monde. C'est en cela, la souplesse des chats que l'on se met à traquer.
Elle a préféré se soumettre, pour l'instant au moins, ne jamais questionner.
Il ne cesse de chercher dans le passé, une histoire que l'on cache, pour pouvoir mieux régner.
Elle doute, pour convaincre l'avenir et se persuader.
Lui... Il y avait trop de gris, ou bien trop de couleurs, lui, il a disparu.
Et l'enfant a tout à apprendre, tout à voir, tout à aimer.
Il reste les vivants et les exa-humains. Il reste la vie et les bribes d'espoir.
Un peu d'amour aussi. Parce-que c'est ce qu'ils sont supposés être. N'est-ce pas ?
Les caméléons se parent de couleurs pour tromper les regards, mais nul besoin de les identifier.
Quand on ne les voit pas...
C'est qu'ils n'existent pas.