Mon nom, c'est Floody. Un nom d'origine inconnue pour ma famille, puisque l'homme qui me l'a donné n'a jamais expliqué d'où il venait exactement. Mon prénom, c'est Yokatsuki. Il vient de ma mère, qui est japonaise et dont les parents étaient japonais.
C'est est un drôle de prénom, et je me le suis toujours dit. Pourquoi Yoka ? Qu'est-ce que cela veut bien pouvoir dire ? La femme qui m'a mise au monde souhaitait mettre le mot "Tsuki", qui signifie "Lune", en raison de ma date de naissance, cependant elle ne m'a jamais raconté l'histoire cachée derrière les premières syllabes (j'ai cherché sur google traduction avec un clavier japonais, mais la seule correspondance était : 余暇 (Yoka) 月 (Tsuki) qui signifie "mois de loisir". Ce qui n'a aucun sens ? J'aurais aimé en savoir un peu plus.).
Je suis née le 31 mars 2001. Plus de 100 ans auparavant, le 31 mars 1866 exactement, dans le ciel nocturne, une super lune bleue de sang est apparue. Ma mère m'a dit, un jour, qu'elle se sentait très liée à la Lune et à ses effets. Me mettre au monde ce jour-là l'a persuadée d'une chose : j'allais voir une super lune bleue de sang dans ma vie, et cela signifierait quelque chose.
J'y crois pas vraiment, puisque je ne suis pas trop supersticieuse, mais c'est marrant de la voir s'exciter toute seule à propos de ma naissance.
Dommage que le début de ma vie ait été une véritable catastrophe...
Voici mon histoire, vraie mais qui n'est jamais arrivée, qui ne paie pas de mine et n'a rien d'extraordinaire, mais qui, comme toutes les histoires, mérite d'être racontée.
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Les personnages m'appartiennent (à une exception près qui sera précisée lors de son arrivée dans l'histoire).
Les illustrations m'appartiennent aussi, ne repostez rien sur aucune plateforme s'il vous plait.
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.