Le drapeau blanc

Je marche seule, dans la nuit noire, sans plus une seule gouttes d'espoirs
Je marche seule, dans la nuit noire, et j'oublie tout mes cauchemars.

Je déambule sur ces plages de bitume, coupée du monde, comme dans une bulle.

Le regard fixer dans le vague, chaque nuit, je m'évade.
J'allume une cigarette, enfermée dans ma tête.

Je n'écoute plus les oiseaux, c'est bien trop beau.
Je n'écouteplus les oiseaux, c'est bien trop tôt.

Et sur la route de bitume, je remue mes pensées noires, toujours dans ma bulle.

Quand viens le soir, je me perd dans ces pensées, si noires, et marche jusqu'à tard.

Et quand le soleil, source de lumière, m'éclaire, je retourne a mon mensonge et endure ce nouveau jour qui se lève.

Depuis longtemps, j'attends.
Depuis longtemps, je tombe dans les profondeurs de la noirceur.

Et tout ce temps, j'attends.

Je n'attends pas le prince charmant.
Je n'attends pas les lendemains chantant.

J'attends tout simplement celui qui hissera le drapeau blanc.