Dans mon cœur à moi, les joies sont si éphémères, leurs beautés fanent si vite et partent en poussière, qu'il m'est impossible de vraiment les observer. Contrairement aux douleurs qui font partie de la famille des immortelles, et qui, au côté des pensées ne vivent ni ne meurent jamais, et que j'observe longuement, dans le miroir, sur le papier, puis la douleur desséchée, je ressasse à l'infini ma mélancolie, avec un plaisir sauvage. Et comme il est pervers d'aimer la douleur, et narcissique de ma part de préférer être inoubliable qu'heureuse. Recueil de poésie traitant entre autres, la solitude, le narcissisme et la beauté.