Un amour ? Un flirt passager ? Une romance qui a mal tournée ? Un peu de tout cela à la fois. Mais Dorian s'en fout pas mal. Il n'écrit pas pour la postérité, ni pour conquérir quoique ce soit. Il veut simplement extraire quelque chose de son crâne, une idée qui persiste et le ronge : Charlotte.
Moins qu'une muse, plus qu'une inspiration, cette fille est une véritable obsession. Et cela durera dix ans. Une décennie à l'écrire, à la fantasmer, à l'ériger en symbole, à se déchirer sans jamais véritablement recoller les morceaux. Deux êtres que tout devait réunir, mais que rien ne semble vouloir lier. Ce sont les mémoires d'un amour qui n'a jamais su vivre. Les atermoiements d'un homme qui se croit écrivain, qui pense pouvoir survivre à tout. Des lettres jamais lues, des poèmes jamais envoyés, des textes écris tard dans la nuit, entre trip sous acides, excès en tous genres et néant de la solitude. Ce sont les mots d'un vivant, d'un amour éternel aspiré par le vide.
- Pourquoi pas ?
- Parce.. parce que non seulement je ne te connais que depuis quelques jours en plus je ne suis pas à toi voyons, lâche moi maintenant !
- Tu m'appartiendras peut être, tu n'en sais rien.
- jamais ! Maintenant lâche moi, ça y est là.
- jamais ?
- jamais !
Il allait dire quelque chose quand on a entendu un klaxonne et quelqu'un l'appeler c'était sûrement le mécanicien, il m'a lâché, j'étais complètement sonnée, à la porte il s'est arrêté et m'a dit :
- Ne jamais relever au défit un homme, toi tu seras à moi Sadeiya Djoumane Haïdara, c'est moi qui te le dit.
Nous avons tendance à assister à des alliances de toutes sortes dans nos chères sociétés Africaines : d'amour, forcés, familiales, sous contrat, ou par intérêt... Cependant un à la suite d'un défit où devrais-je dire à la suite d'obstination effrontément démesurée et caractérisée ....c'est, et sans doute, carrément autre chose.