- Tu penses qu'ils vont réussir à le trouver ? Tu penses que c'est une bonne idée toutes ces affiches dans les rues, ces rondes et ces camionnettes ? demande Stanislas en tournant la tête vers lui, frissonnant faiblement sous la fraîcheur de la brise nocture ; le poussant alors à serrer ces bras nus contre son buste voûté. Eden, lui, penche sa tête vers les étoiles, ses yeux d'un bleu translucide reflétant cette immensité noire tel un miroir, ses cheveux - ondulant sous ce léger vent - se confondent avec la nuit opaque, au contraire de sa peau laiteuse qui semblait s'illuminer sous l'astre nuiteux. C'est bel et bien à ce moment-là que Stanislas se rendit compte qu'Eden était un être magnifique. Un sublime contraste. Un jardin paradisiaque où ses lèvres, d'un rouge indécent, serait un péché. Le fruit défendu de son cœur, de son pouvoir, de ses envies. Il sait qu'un jour Eden connaîtra la vérité. Il sait qu'un jour Eden le verra faire du mal à un innocent. Il sait que ses envies, qui sont aux antipodes de celles d'Eden, lui voleront son petit paradis, son havre de paix dans cette violence qui est son esprit. Il sait que cela arrivera un jour, mais Stanislas préfère fermer les yeux pour le moment. Il préfère rester en apesanteur attendant, bien malgré lui, la chute. La chute qui lui sera fatale. Une chute mortelle pour Stanislas mais très certainement aussi pour Eden. Et comme pour rappeler à Stanislas que tout à une fin et que celle-ci est pour très bientôt ; que le décompte s'écoule pour le moment lentement mais qu'il s'écoule tout de même, Eden lui répond, la tête toujours tourner vers le ciel : - Il y a que les ordures qui peuvent trouver une autre ordure. ___________________________________________ C'est ma toute premiere histoire et j'y mets tout mon cœur pour que celle-ci soit bien écrite. J'y laisse mon âme, j'y laisse des mots bien que je sois bien plus habituée à peindre avec un pinceau plutôtAll Rights Reserved
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