Une collision d'âmes aveugles qui se frôlent sans jamais se toucher, se bousculent sans jamais se croiser, et s'agroupent sans jamais se remarquer. Des milliers d'existences entassées au même endroit, pour une poignée de secondes ou quelques minutes, des esprits perdus, des êtres brisés, des personnes enjouées ; des tailleurs, des survêtements, des trous et des pansements.
Des maillons de l'univers, des vies éphémères qui n'ont rien en commun à part le trajet qu'elles effectuent tous les matins.
Et moi, au milieu de tout cela, qui observe et tente de faire rimer ces destins entrecroisés pour un instant à peine, essayant d'accorder ces milliers de mélodies dissonantes pour en faire la plus belle des symphonies.
Les Fables de La Fontaine sont de courts poèmes qui racontent de petites histoires dont les personnages sont des animaux aux sentiments, aux pensées et aux comportements humains. Ce qu'ils font ou ce qui leur arrive correspond à des événements qui peuvent se produire dans la société des hommes. La Fontaine en tire une « morale », c'est-à-dire un conseil sur ce qu'il convient de faire pour vivre sans ennuis. Cette morale contient souvent une critique de la société de l'époque. Beaucoup de ces fables sont connues de tous les Français, car elles sont apprises à l'école.
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