Juge : *« Mme Tendaji Mukuna est jugée inapte à s'occuper de sa fille. De ce fait, Kayna sera désormais sous la garde exclusive de Monsieur *****. »
Moi : « je.. non.. s'il vous plaît .. je»
Juge : « La séance est levée. »
Bruit sourd du marteau qui résonne dans la salle.
Mon cœur s'arrête, comme si ce son marquait la fin de tout. Je me sens vidée, incapable de bouger. Devant moi, il se lève, prend Kayna dans ses bras. Elle se débat, ses bras tendus vers moi. Elle crie, un cri déchirant qui me tue. Ses pleurs résonnent dans la salle, amplifiant ma douleur.
C'est comme si elle ressentait ma peine, comme si elle comprenait exactement ce qui se passe. Ses yeux remplis de larmes rencontrent les miens, et je sens quelque chose se briser en moi. C'est pire que de perdre une partie de moi, c'est perdre tout mon être.
Je les regarde s'éloigner, ses mains qui tentaient encore de m'atteindre disparaissant peu à peu de ma vue.
Moi (dans un murmure, presque silencieux) : « Non... non, pas ma fille... je vous en supplie, pas Kayna... »
Mes jambes cèdent, je tombe sur le sol gelé, le souffle court. Je n'ai plus de force, plus rien, juste ce vide immense. Ma fille, ma lumière, mon tout... m'a été arrachée.
Quand les préjugés priment sur les valeurs sociale et religieuse, c'est difficile pour deux amoureux de classes sociales différentes de s'unir. Une réalité à laquelle beaucoup de gens de notre société sont confrontées.
" ma fille ou mon fils n'épousera pas celui là ou celle là parce qu'elle ne fait pas parti de notre rang social"
" tu ne vas pas l'épouser parce que qu'il ou elle ne fait pas parti de ma famille".....
Des expressions que la plupart des Hommes de notre société aiment utiliser quand il s'agit de donner leur accord dans le mariage de leurs enfants.
Des projets de mariage qui ne verront jamais le jour à cause de ses préjugés sociales, des parents qui sont prêts à renier leurs enfants parce qu'ils ont décidés d'épouser une fille ou un garçon qui n'est pas de la même classe qu'eux.
Cette jeune femme issue d'une bonne famille du nom de Sarata Thiam fille du riche homme d'affaire elhadji babacar Thiam et de Nafisatou Thiam sera victime de ses préjugés sociales.
Même si elle est arrivé à se marier avec l'homme de sa vie, Elle est rejetée par sa belle famille parce que tout simplement elle est teugg ( forgeron).
Je vous invite à venir découvrir avec moi l'histoire Sarata thiam : mon mariage à l'epreuve des castes.