Qui ne dit mot ne consent pas pour autant

Si j'écris, c'est pour essayer de comprendre comment est-ce qu'on peut se retrouver à perdre sa virginité deux mois après ses 14 ans, avec un mec que l'on connait via les réseaux sociaux depuis quelques mois et que l'on rencontre pour la première fois, une nuit de juin, en sortant de boîte, sur les marches de l'Esplanade de la Défense.
Une fois que j'aurais compris ça, j'aimerais essayer de comprendre le lien entre mon rapport au sexe et ce dépucelage un peu hors norme. Comment ce 26 juin 2007 a pu être déterminant dans mes futures relations. Quel impact il a eu sur ma personnalité.
Cette histoire a toujours été source de rigolade entre amis. Je passais pour une badass qui n'a peur de rien, qui était suffisamment mûre pour perdre sa virginité à 14 ans dans des circonstances qui auraient dû faire fuir n'importe quelle jeune fille avec un minimum de jugeote. Pourtant j'en avais, de la jugeote. J'étais très mature pour mon âge, depuis toute petite. Ce n'est pas de la vantardise, c'est un fait. Pour le meilleur et pour le pire. Grande curiosité et capacité de réflexion sur les choses de la vie pour le meilleur, exclusion sociale pour le pire. Vous voyez, pas de quoi se vanter.

Pour des questions d'anonymat, tous les prénoms ont été changés et mon nom est un pseudonyme.

N° de dépôt SCAM de l'œuvre : A22 05 1079 00

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Image par KleeAlee sur Pixabay
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