Mit'oveba.

Des promesses parfois oubliées. Des mots parfois immatures. Des gestes parfois douloureux. Mais toujours de l'Amour pour réparer ces maux.

C'est le résumé simple et clair d'un amour de jeunesse non abouti. Celui d'Alvin et d'Alva. Mais les normes voudraient plus de détails pour donner envie aux lecteurs. Les normes veulent qu'on donne une description figée d'une histoire et des personnages pour en retirer toutes leurs complexités. Alors donnons ce que les autres veulent, un résumé stérile :

Alvin est le cliché du riche lycéen américain qui vit pour le basket-ball. Beau, gentil et adulé par tout son entourage. Alors qu'Alva est son contraire. Certes jolie, certes intelligente, mais elle est effacée, pauvre et peu aimée.

La société voudrait lui donner un côté séducteur ou un côté mauvais garçon à Alvin et un côté soumis ou niaise à Alva. Comme dans les clichés si bien trouvés dans nos histoires préférées. Mais ce n'est pas le cas. Loin de là.
Certes cette histoire est surement bourrées de clichés - comme nos rêves -, mais même dans le plus mauvais des scénarios, la complexité des personnages est le plus important. Et c'est exactement ce que sont Alva et Alvin : complexe.

Complexes et incompatibles.

Pourtant, même en comprenant qu'ils ne sont pas fait pour être ensemble, à 17 ans ou 30 ans, tous les deux prononces encore les mêmes mots : Mit'Oveba (ne m'abandonne pas).