
Dans l'histoire précédente, je suis arrivé à la conclusion qu'il existe un réel particulier qui, conformément à la « vérité » qui le caractérise, s'impose nécessairement dans tout référentiel supposément scientifique. Personne ne peut donc décemment se dire scientifique, et espérer se défaire d'une chose aussi primordiale. Cette chose est une chose car justement, par un effort de réflexion intense, toute personne désireuse de retrouver une justification ontologique de sa présence sur terre peut directement opérer une telle déduction logique. La philosophie Basaa semble avoir réussi un tel exploit théorique, même-si d'un point de vue pratique, elle n'a pas su égaler les prouesses inventives de certaines nations dédiées. Mais c'est à juste titre que certaines découvertes soient condamnées à conserver une certaine consistance théorique. Toute tentative de déduction abstraite n'est pas appelée à sortir de son champ d'action pour se concrétiser en brevets ou en licences de toutes sortes. Personnellement, je souhaite qu'il y ait équivalence entre chaque démarche déductive et inductive, dans le sens où l'une ne puisse pas aller sans l'autre. Mais la démarche inductive, ses résultats parfois prometteurs, semblent beaucoup plus dépendre du contexte associé. Si bien que l'interprétation d'un résultat inductif comme relevant d'un échec est une interprétation qui demeure subjective. Toute induction est illusoire, même-si, semble-t-il, toutes les inductions ne se valent pas. Le groupe d'envolupton n'échappe pas à cette règle fictionnelle. Ce groupe joue le rôle d'une carte en lévitation au-dessus du territoire de l'induction. La carte est scrutée avec soin, même-si le réel ne parvient pas toujours à la déchiffrer : ai-je choisi d'être camerounais ou basaa ? Bien que mon cerveau ait été formaté au français, j'ai une affection toute particulière pour le terme basaa « ngi », qui signifie « ciel ».All Rights Reserved