Orion est rentré un soir d'averse et depuis sa mère ne le reconnait plus. Gaïa le sent abattu et inconsolable mais ne connait pas la source de son chagrin et le jeune homme ne lui confit rien. Un jour qu'elle s'assigne pour mission de ranger la chambre d'Orion, elle va tomber sur un carton dissimulé en haut d'une armoire. À l'intérieur : une photo prise à contre-jour, des vers de Rimbaud, des centaines de grues en papiers et un carnet en cuir. Tourmentée de ne pas connaitre la raison du mal-être de son fils, elle ouvre le carnet et découvre qu'Orion y a recueilli ses souvenirs. Gaïa va ainsi apprendre à connaitre la source du plus grand bonheur, mais aussi du plus grand chagrin de son fils : « Alors, je n'étais pas un homme amoureux d'un autre homme, mais un homme éperdument épris d'une étoile. La plus brillante de toute, la plus majestueuse, mais si lointaine, Rigel. » Orion va devoir cesser de lever les yeux vers les astres lointains pour pouvoir retrouver à ses côtés l'étoile qui lui manque tant.