La vie selon lui l'a acculé dans ses derniers retranchements, il lutte pour s'extirper de ses si quotidiennes tranchées, la mort possède plus d'attraits. Pourquoi la craindre et de son visage au putride baiser se détacher ? Contre lui-même, il combat, contrairement aux autres l'entourant croyant effectuer son bien par des paroles creuses, banales, il ne possède guère de certitudes si tranchées. S'il s'agit d'une guerre, il n'a aucun allié, se sachant perdu il s'écrit, en risquant de recevoir de la moquerie ou un enfermement si quelqu'un le lit. Il espère parfois découvrir sans se l'avouer une façon d'obtenir le salut. Puisque la dépression, après lui avoir fait ses salutations s'installa si bien dans sa vie, il se définit déviant, fou, mentalement crasseux.
___
Ceci est seulement le récit d'une souffrance invisible, si commune, il s'agit d'une fiction, c'est à dire un miroir déformant de la réalité, ne m'accusez pas de minimiser cette souffrance ou d'effectuer par ce biais l'apologie du suicide.
Pour plus de renseignements: lisez mes avertissements.
Je trouve en France ce sujet peu abordé sous l'angle des victimes de la dépression ou du burn out, pourtant nous sommes les premiers à majoritairement consommer des anti-dépresseurs. Donnez-moi la chance sur cette plate-forme vantant l'optimisme, les sentiments, les univers de fantasy de publier un récit se focalisant sur l'humain dans toute sa complexion comme la modernité.
Je vous remercie par avance pour votre sollicitude, votre respect et votre compréhension.
(Inscrit au printanier Concours Flowers and Cie)
Couverture confectionnée par moi-même à partir d'une photographie d'un cerisier en fleurs et d'une image médicale, toutes deux libres de droits.
Une lettre d'une suicidée pour changer la vie de deux personnes.
Noire sur blanc, une feuille à l'intérieur d'une enveloppe fermée et oubliée dans un classier vert depuis des années. Elle a peut être dû m'oublier ou peut être qu'elle le fait exprès mais dans tous les cas j'attends qu'on me lise, je suis patiente, très patiente même car je vois de la lumière.