
Un silence est tombé, on en a profité pour siroter nos boissons. Mon café me glace la gorge ; San se bat avec sa chantilly qui diminue considérablement. En dépit de son air enjôleur, il est léger et d'une transparence qui me désarçonne. Il porte en lui la vie d'une autre manière que moi ; cette manière féroce de spontanéité qui échappe au commun des mortels. Commun des mortels, c'est moi. « - A ton tour. » Je sursaute. « - Parle-moi de toi. »All Rights Reserved