L'amour... ce fort sentiment qui dépasse la raison, cette joie partagée entre deux êtres, cet idéal idyllique qu'il ne faut briser sous peine de vivre le désespoir... ou l'est-ce vraiment?
Qu'advient-il d'un amour qui ne correspond en rien aux définitions populaires? Qui doit se détacher des sentiments? Qui se doit d'être au-delà des sentiments? Aurait-ce été t'aimer que souhaiter l'impossible et souffrir de l'évidence?
Où l'on tombe amoureux, j'ai dû me relever.
T'aimer aurait pu sembler vain; mes poèmes résonnaient dans une nuit silencieuse dont tu ne pouvais comprendre la portée. Et pourtant, n'est-il amour plus fort que celui qui n'attend en retour que le bonheur de l'autre?
Au fil des sonnets, stances et autres poèmes, à travers les strophes, au long des vers, je t'ai écrit ce que je ne pouvais dire. Ces mots aux mille images demeuraient seuls témoins de cet amour qui défiait toutes les idées préconçues, qui s'affranchissait peu à peu de tout ce qu'on lui définissait.
On m'a dit de te retenir, j'ai répondu que
« T'aimer, c'est accepter de te laisser aller ».
Quand les sentiments criaient, quand les larmes coulaient, quand le coeur faisait mal et que les mots manquaient, l'étincelle d'amour qui en moi grandissait a appris que pour toi, il me fallait aimer à contre-courant.
Puis, au fil du temps, cet amour a cessé de se battre, cessé de se mêler à cette image des sentiments qu'on nomme aussi - à tort - amour, et s'est mis à exister en lui-même; n'est-il amour plus fort que celui qui forge une amitié profonde?
Certains poèmes sont tirés de mes autres recueils, d'autres n'ont jamais été publiés avant, mais ils sont tous reliés ici par une trame, celle d'un amour qui défie les idées préconçues et les définitions populaires. Ce recueil, ayant d'abord vu le jour dans le cadre du concours L'imaginarium, ayant pour thème l'amour, a ensuite été mis à jour avec plus de poèmes et quelques changements.