Il n'y a pas d'indulgence. Il n'y a que les barrières morales que nous nous sommes dressées. Il n'y a que la douleur, le physique, le sexe, la drogue, l'adolescence qui nous brise quand elle est censée nous redresser enfin pour que l'on voit le monde d'en haut. Celui des adultes et de la misère. Acia qui a quatorze ans et qui souffre de ses pensées qui tournent dans sa tête sans échappatoire, jamais. Et Acia qui se demande encore et encore. Si ça fait mal la première fois, si c'est normal de se taire et de fumer et de sourire puisque c'est ce que les autres font et c'est ce qu'on attend d'elle. Si elle se hait vraiment autant que ça, si c'est normal toute cette passion, si elle peut aimer une fille, si elle peut sourire pour de vrai. Si elle peut baiser, vivre à toute allure et se perdre enfin autre part que dans son crâne.Et si elle finit par s'en foutre, parce qu'on en ressort pas vivant, de toute façon, et qu'autant crever sans regrets?
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